Echappées oniriques

L’imaginaire de ces deux artistes nous transporte dans un autre espace, un autre temps, où l’homme n’est qu’en filigrane.

Poétiques, immersives, envoûtantes, leurs œuvres invitent l’esprit à vagabonder avec bonheur et quiétude vers des désirs de nature, de voyages et de rêveries d’enfance.
Les sculptures tissées en porcelaine et chanvre de Bénédicte Vallet suggèrent le monde marin et végétal, chargées de poésie à la fois animales et fossiles, elles incitent au toucher et ne demandent qu’à être enroulées et déployées dans l’espace en jouant avec leurs formes, leurs évocations, leurs résonances.

Les frêles constructions d'Isabelle Bonte sont des amorces de départ, une connexion entre des souvenirs révélés et des mondes espérés, des propositions d’architectures dans des paysages réinventés, où la place de l’être humain reste évoquée et modeste, à l’écoute de la Nature, attentif au visible et à l’invisible…