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Quartier d'hiver à L'Antiquaille | Quatuors pour flûte de Mozart | Mycélium

Musique & Concerts

Date de dernière mise à jour : 15/11/2025

Mycélium nous conte l’intégrale des quatuors pour flûte du divin Mozart sur instruments historiques, tel que le compositeur les a entendus à leur création. Un instant hors du temps dans la lumière intime de la chapelle de L’Antiquaille…

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En 1778, si Mozart n’aimait pas la flûte selon une lettre à son père Leopold - cette flûte que je ne puis souffrir - c’est plutôt vers les flûtistes amateurs qui le sollicitent et son amour éperdu pour la chanteuse Aloysia Weber qui retient toute sa créativité, que nous en trouverions la cause, d’autant que, paradoxalement La Flûte Enchantée reste aujourd’hui l’opéra le plus célèbre du compositeur autrichien.

Alors c’est au cours de son dernier voyage pour Paris en 1778, que Mozart jeune compositeur de 21 ans fait une halte à Mannheim - capitale du Palatinat allemand où le prince souverain entretient le plus bel orchestre d’Europe – et rencontre Willem van Britten Dejong, dit « Dejean l’indien », armateur hollandais ayant fait fortune aux Indes, flûtiste éclairé qui lui commande des quatuors pour son instrument.

Et pour un coup d’essai, c’est un coup de maître tant le génie mozartien sait tirer parti des qualités de l’instrument éolien ; la virtuosité répond à la tendresse, la galanterie à la nostalgie. Dans le 1er quatuor, entre deux mouvements légers et enlevés, l’adagio central reste une des plus belles pages du classicisme, où Mozart amoureux transi écrit à demi-mot une romance en forme de sérénade pour la belle Aloysia.

Les trois autres quatuors seront de la même veine, avec pour le dernier de 1786, destiné aux garden-partys du rosiériste viennois Nikolaus von Jacquin, père des amis de Mozart, quelques bouffonneries musicales : le thème varié initial est un lied « An die Natur » de son contemporain Hoffmeister, le menuet suivant une chanson populaire française « Il a des bottes, des bottes, Bastienne » qui ne s’invente pas, et le final un « Rondieaoux » gracieux tiré d’un air d’opéra à la mode de Paisiello.

Mozart dans toute sa beauté… Que n’eut-il composé s’il avait aimé la flûte !?

Wolfgang Amadeus Mozart > 1756 -1791

Lettre à Johann Georg Leopold Mozart > Vienne, 18 juillet 1782
Quatuor pour flûte & cordes en Do M. Kv 285b > 1781-1782
Allegro | Andantino con variazioni
***
Lettre à Constance Weber > Vienne, 10 août 1786
Quatuor pour flûte & cordes en La M. Kv 298 > ca.1786 -1787
Andante, tema con variaciones | Menuetto
Rondieaoux : Allegretto grazioso, mà non troppo presto, però non troppo adagio.
Così-così—con molto garbo ed espressione
***
Lettre à Maria Anna Mozart - Nannerl > Mannheim, 13 février 1778
Quatuor pour flûte & cordes en Sol M. Kv 285a > hiver 1777-1778
Andante| Tempo di Menuetto
***
Billet à Anna Maria Pertl et réponse de Mme Mozart > Mannheim, début 1778
Quatuor pour flûte & cordes en Ré M. Kv 285 > 25/12/1777
Allegro | Adagio |

Infos pratiques

Adresse

49 montée St-Barthélemy - 69005 Lyon 5ème

Langues

Français

Tarifs

Plein tarif : 25 € (gratuit -18 ans), Tarif réduit : 10 € (Etudiants | Handicapés | Minima sociaux).

Ouvertures

Mardi 9 décembre 2025 de 20h30 à 22h.
Sans entracte.

Musique & Concerts

Quartier d'hiver à L'Antiquaille | Quatuors pour flûte de Mozart | Mycélium

Chapelle de L'Antiquaille

49 montée St-Barthélemy - 69005 Lyon 5ème

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www.les-saoneurs.com

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